Un troupeau de boeufs s'est installé sur les rails. Le train est bloqué.
Henri Clain, avec l'aide d'autres ouvriers, doit trouver une solution pour déplacer les bovins.
Il n'y a pas de temps à perdre, le vent devient de plus en plus fort.
Trouve la réponse à l'énigme n°2 pour avancer jusqu'à la gare suivante.
Quels sont les mots les plus anciens écrits sur les murs de la gare ? Ecris les lettres de ces 2 mots dans le carré ci-dessous:
Indice: gravé dans la roche
Le chemin de fer a énormément contribué au développement économique et agricole de l'île durant toute la fin du XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle.
Il a la particularité d'avoir dès le départ la capacité de transporter des passagers et des marchandises. Il n'est à ce titre pas considéré comme un "petit train" mais comme un projet ferroviaire complet.
La combinaison des travaux avec la construction d'un port à la Pointe des Galets lui permet en effet de transporter les nombreuses productions agricoles de l'île et de faciliter l'exportation des produits de La Réunion.
La canne à sucre est ainsi acheminée des points de collecte vers les usines, le sucre produit par les sucreries vers les halles portuaires.
Le CPR met à disposition des trains suplémentaires durant les campagnes sucrières, c'est à dire durant la période de coupe qui s'étend de juillet à décembre.
Des embranchements particuliers, bien surveillés par le CPR, étaient disposés au niveau des usines les plus proches de la voie ferroviaire.
Les installations agricoles et industrielles sur le tracé ou à proximité ont donc bénéficié des services du ti train lontan contrairement aux installations les plus éloignées.
D'autres productions importantes pour le territoire sont également transportées: la vanille, le tapioca , les huiles essentielles et le rhum.
Les trains assurent également le transport des animaux, des bovins, des caprins, des porcins et des volailles. Les accidents avec les troupeaux ou des mulets étaient multiples . D'ailleurs, on utilisait les mots "boeuf dérailleur" pour désigner les animaux à l'origine des déraillements du train. Les incidents étaient quotidiens comme en témoignent un article du journal Le Progrès les 1er et 2 septembre 1917: "Hier soir, le train rentrant de Saint-Benoît à 4h28 est entré en gare avec une demi-heure de retard due à un déraillement près du dépôt de pétrole. Décidément, il y a une fatalité qui poursuit notre malheureuse exploitation".